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Sunday, May 1, 2016

FRANCE : Enerplan propose deux mesures concrètes pour enrayer le recul du marché du solaire thermique


Enerplan-H
Enerplan syndicat des professionnels de l'énergie solaire et UNICLIMA syndicat des industriels du génie climatique, ont consolidé leurs éléments statistiques pour ajuster l'évaluation du marché 2015 de la chaleur solaire en France. Avec 101 450 m² (71 MWth) installés en 2015, ce marché régresse de 33% par rapport à 2014, avec une baisse plus marquée pour le chauffe-eau solaire individuel (- 44%) que dans le collectif (- 22%). La chute des prix de l'énergie fossile qui impacte le marché de la rénovation n'est pas la seule justification à ce décrochage du marché de la chaleur solaire en 2015. La réglementation actuelle accentue la dynamique de contraction du marché. Enerplan tire la sonnette d'alarme et propose deux mesures concrètes pour enrayer le recul du marché dès 2016. 

1/ Pour le marché de la maison individuelle en rénovation : mettre fin à la concurrence fiscale déloyale entre le chauffe-eau solaire et le chauffe-eau thermodynamique. A cette fin, nous proposons de plafonner la dépense éligible pour le CET afin d'avoir plus d'équité sur le marché de la rénovation, ce qui par ailleurs fera faire des économies au budget de l'Etat. 

Alors que l'assiette des dépenses éligibles au crédit d'impôt est encadrée depuis 2008 pour les équipements solaires thermiques avec une limite en €/m² (soit une assiette maximale de 2000 à 5000 € pour CESI, il n'y a aucun encadrement spécifique pour le chauffe-eau thermodynamique (CET). Cela entraîne des dérives commerciales constatées sur le terrain, avec des CET vendus à des prix proches du plafond du crédit d'impôt (16 000 €) pour appuyer sur le ressort de l'optimisation fiscale. 

2/ Pour le marché du collectif, il faut rapidement trouver une issue positive au problème de valorisation de la chaleur solaire collective dans le moteur de calcul RT2012 : en effet, la sous-estimation (de 15 à 30%) de la chaleur solaire collective dans le calcul réglementaire RT 2012 / à la productivité réelle est hautement préjudiciable à l'industrie solaire française. Elle conduit à beaucoup moins prescrire cette solution technique pour la production d'eau chaude, par effet du calcul réglementaire. Il faut rétablir le plus rapidement possible l'équité de valorisation du solaire thermique collectif dans le moteur de calcul RT 2012. 

Cela devient d'autant plus urgent, que la bonification du droit à construire dont nous attendons la sortie du décret, s'appuiera sur une performance RT 2012 -20%. Cette bonification en contrepartie d'efficacité énergétique, pourrait pallier le droit à surconsommer prorogé jusqu'en 2018 qui a fait sortir le solaire des programmes de logements neufs. 

« ENERPLAN a alerté le ministère du logement depuis plus de 2 ans sur le problème de sous-valorisation de la chaleur solaire collective dans le moteur de calcul RT2012. Nous en appelons à la ministre Emmanuelle Cosse, pour accélérer le retour du solaire thermique dans les immeubles collectifs neuf d'où la RT 2012 l'a fait sortir ! Par ailleurs, nous espérons que les parlementaires et le gouvernement seront réactifs vis-à-vis de l'encadrement du crédit d'impôt pour le chauffe-eau thermodynamique, pour rétablir de l'équité fiscale vis-à-vis du chauffe-eau solaire et éviter les pratiques éco-délinquantes par ailleurs » déclare François Gibert, vice-président du syndicat.

îles Maldives : nouvelle centrale électrique hybride hors-réseau


Une centrale électrique hybride dotée d'une puissance de 2MW, située sur l'une des 1.3190 îles Maldives va permettre d'économiser 275 000 litres de diesel par an. Ce projet, en cours d’achèvement, marque un pas en avant dans le déploiement du Groupe Electro Power Systems dans la région Asie-Pacifique.

Le Groupe Electro Power Systems livrera très prochainement, via sa filiale Elvi Energy, une nouvelle centrale électrique hybride hors-réseau au sein d'un complexe hôtelier de luxe dans l'océan Indien. La mise en service de l'installation devrait avoir lieu fin juin 2016.

Avec ce projet aux Maldives – qui fait suite à la mise en service réussie de la centrale hybride en Afrique orientale il y a deux semaines - l'innovation continue du Groupe Electro Power Systems en matière d'énergies renouvelables et de technologie de stockage fournira un nouvel exemple d'excellence, soulignant le rôle stratégique de l'acquisition d'Elvi Energy dans l'accélération des activités de l'entreprise hors-réseau.

L'investissement des donneurs d’ordre en 2016 pour cette centrale électrique hybride est d'environ 450 000 euros comprenant l'ingénierie, la fourniture et l'installation d'une solution renouvelable de stockage clé en main. Cette centrale permettra, une réduction de la consommation de diesel d'environ 275 000 litres par an, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre d'environ 165 tonnes de CO2 par an.

« Les investissements technologiques réalisés par le Groupe en 2015 démontrent que les systèmes de stockage en énergie hybride et les centrales électriques hybrides ne sont pas seulement une option viable pour alimenter les zones hors-réseau, mais aussi une formidable opportunité de réduire à la fois les coûts d'électricité et les émissions de carbone », a commenté Fabio Magnani, directeur des opérations du Groupe Electro Power Systems.

La centrale électrique hybride fournira une puissance de 2MW à un complexe touristique et à des lodges situés complètement hors-réseau; elle sera principalement composée de panneaux solaires, d'un système de stockage d'énergie, d'un système de contrôle avancé, d'une centrale énergétique. C’est donc une véritable centrale électrique contrôlée entièrement à distance.

Tout a été prévu pour minimiser l'empreinte carbone, en équipant pour cela les toits des différents bâtiments du complexe de panneaux photovoltaïques.

« Nous transformons le secteur de la production d'électricité à distance en un secteur à l'avenir durable, permettant aux énergies renouvelables d'occuper leur place dans la société sans avoir recours aux subventions », a commenté Gabriele Marchegiani, directeur général d'Elvi Energy et vice-président exécutif du Groupe Electro Power Systems.

En raison de leur emplacement, les îles Maldives font face à des défis importants en termes d'énergie et d'approvisionnement logistique. Situées à plus de 1 000 km du continent le plus proche, et sans accès au réseau électrique, près de la totalité de l'approvisionnement en électricité est réalisé par des groupes électrogènes. De plus, l’archipel, situé à faible altitude et composé de 1 190 îles, est l'un des pays les plus menacés par la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique. Tout cela est donc problématique, tant d'un point de vue environnemental qu'économique. C'est aux Maldives que la production d'électricité en Asie du Sud coûte le plus cher, allant jusqu'à 40 $ US cents / kWh, et le pays dépense 14% de son PIB - plus que pour la santé et l'éducation réunies – pour l'importation de combustibles fossiles

Sunday, April 3, 2016

FRANCE : In Sun We Trust, l’application française qui défie Google et veut accélérer la transition énergétique




Alors que la France, avec la COP 21 - Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques « Paris 2015 » - s'engage dans une politique de développement des énergies renouvelables, In Sun We Trust se donne pour mission de faciliter l'accès des particuliers au photovoltaïque. La startup, qui vient de réussir une première levée de fonds de 100 000€, lance une application gratuite qui permet de connaître, gratuitement et objectivement, le potentiel solaire de son toit. Ce service inédit en France est développé en partenariat avec l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) et les Mines ParisTech. 

Les Américains ont le projet Google Sunroof... Les Français ont In Sun We Trust ! 

Mi-août, Google lançait Sunroof. Visant à faciliter l'adoption des panneaux photovoltaïques par les particuliers, le service du géant américain est actuellement disponible et en test dans trois villes américaines. En France, deux ingénieurs experts en énergies renouvelables et passionnés de solaire, David Callegari et Nicolas Bodereau décident début 2015 de créer In Sun We Trust, un service indépendant, fiable et gratuit pour sensibiliser, informer, parfois réconcilier, et encourager les Français à devenir acteurs du déploiement de l'électricité photovoltaïque, futur de l'énergie. 

La France en retard sur ses objectifs

Moratoire sur les aides publiques, révision des tarifs d'achat, défaillances... A son arrivée en France, le photovoltaïque est passé brusquement de la bulle spéculative à la douche froide. Pourtant, l'intérêt pour cette énergie renouvelable n'a jamais failli. David Callegari, président de In Sun We Trust, affirme : « Les progrès techniques, les impacts environnementaux ou encore les enjeux économiques sont au cœur du déploiement du photovoltaïque. Le solaire explose à travers le monde mais la France a accumulé du retard ». En effet, si le photovoltaïque a augmenté en 2014 dans notre pays, de 27 % par rapport à 2013, la France n'atteindra pas, selon le dernier rapport Panorama de l'électricité renouvelable du RTE (Réseau de Transport d'Electricité), les objectifs de 2020 sur lesquels elle s'est engagée auprès de Bruxelles. 

Malgré leur progression, l'éolien et le solaire photovoltaïque ne pesaient en 2014 que 4,2 % de la production nationale d'électricité. Selon les calculs du Syndicat des Energies Renouvelables (SER), les renouvelables devraient atteindre en 2020, au plus 18 % de la consommation finale énergétique contre les 23 % requis. David Callegari poursuit : « Le solaire est l'énergie du futur et ses bienfaits écologiques, financiers, économiques, etc., sont la promesse d'un monde meilleur. Il n'est plus l'heure de tergiverser mais de se positionner rapidement pour accélérer encore son déploiement en France et qu'il s'impose le plus rapidement pour le bien de tous ». 

In Sun We Trust, le photovoltaïque facile et sûr ! 

Quel est le potentiel solaire de ma zone d'habitation ? Comment connaître l'indice de fiabilité ou de qualité de prestation d'une installation photovoltaïque ? Quelle serait la rentabilité de panneaux solaires photovoltaïques sur mon toit ? Pour répondre aux interrogations et au manque d'informations des Français, In Sun We Trust lance un service en ligne inédit. 

David Callegari déclare : « Lorsque la plupart des pays du globe, à commencer par les plus grandes puissances économiques mondiales (USA, Chine, Japon, Allemagne…), sont d'ores et déjà convaincus de la nécessité d'intégrer une part massive de solaire dans le mix énergétique, il semble judicieux de fournir aux Français une vue d'ensemble des multiples bénéfices liés à l'utilisation du photovoltaïque et un outil aussi performant que transparent pour leur prise de décision quant à l'installation de panneaux solaires ». 
In Sun We Trust veut ainsi accompagner les particuliers dans leur projet photovoltaïque en leur fournissant des informations fiables et objectives pour leurs prises de décision. Gratuite, la plateforme comprend : 

- un simulateur de calcul du potentiel solaire et de la rentabilité associée de son toit, 
- une sélection rigoureuse d'installateurs locaux et régionaux, signataires d'une charte qualité. 

David Callegari précise : « Notre partenariat avec l'IGN et les Mines ParisTech nous permet d'utiliser, pour notre simulateur, des algorithmes références à l'échelle européenne en matière de calculs de gisement, et d'avoir accès à de précieuses données pour les calculs d'ombrage proche. Jamais en France, un service gratuit n'avait offert un tel niveau de précision ». Dans le même souci de performance et de fiabilité, le service de mise en relation de In Sun We Trust appuie sa sélection d'installeurs sur d'importantes bases de données du monde associatif et de nombreux retours clients sur les prestations réalisées.

EUROPE : Bruxelles veut optimiser les systèmes de chauffage et de refroidissement

a Commission européenne a présenté le 16 février la première stratégie destinée à optimiser les systèmes de chauffage et de refroidissement dans les bâtiments et l'industrie. Ce secteur représente 50 % de la consommation annuelle d'énergie de l'UE.


Que représente le secteur du chauffage et du refroidissement en Europe ?

"Actuellement, 50 % de la consommation annuelle d'énergie de l'UE est imputable à ce secteur. Il représente 13 % de la consommation de pétrole et 59 % de la consommation totale de gaz de l'UE (utilisation directe uniquement), soit 68 % du total des importations de gaz." 

"En effet, en Europe, les bâtiments sont anciens, ce qui pose divers problèmes : Près de la moitié des bâtiments de l’UE possèdent des chaudières installées avant 1992 et dont le rendement est inférieur à 60 %; 22 % des chaudières à gaz, 34 % des chauffages électriques directs, 47 % des chaudières au fioul et 58 % des chaudières à charbon ont dépassé leur durée de vie technique."

"La rénovation des bâtiments existants pourrait permettre de réduire la consommation d'énergie mais le taux de rénovation est actuellement inférieur à 1 %."

"Le secteur utilise peu de sources d'énergie renouvelables: la principale source d'énergie primaire utilisée pour le chauffage et le refroidissement est le gaz naturel (46 %), suivi du charbon (environ 15 %), de la biomasse (environ 11 %), du fioul (10 %) de l'énergie nucléaire (7 %) et de certaines sources d'énergie renouvelables (éolien, photovoltaïque et hydroélectricité, environ 5 %). Les autres sources d'énergie renouvelables, telles que l'énergie solaire (thermique), la chaleur ambiante et l'énergie géothermique représentent au total 1,5 % de la consommation, et les autres combustibles fossiles 4 %. La part globale des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie primaire du secteur du chauffage et du refroidissement est actuellement de 18 % et il est tout à fait possible de l'accroître."

"Le gaspillage d'énergie est trop important: selon les estimations, la chaleur générée par les processus industriels et dissipée ensuite dans l'atmosphère ou dans l'eau permettrait de satisfaire la totalité des besoins en matière de chauffage des secteurs résidentiel et tertiaire de l’UE[1]."

Que prévoit la stratégie ?

"Pour mettre fin à la déperdition d'énergie dans les bâtiments, maximiser l'efficacité et accroître la part des énergies renouvelables, la stratégie de l'UE en matière de chauffage et de refroidissement prévoit les actions suivantes :

1) Faciliter la rénovation des bâtiments

Élaboration d’une panoplie de mesures destinées à faciliter la rénovation des immeubles à plusieurs appartements, telles que l'installation d'équipements de chauffage et de refroidissement modernes (pompes à chaleur, par exemple), l'utilisation de matériaux d'isolation et la fourniture d'une assistance sur les étapes à suivre.

Un meilleur partage des gains permettant aux locataires comme aux propriétaires de tirer parti des investissements consentis pour rénover les bâtiments et appartements anciens, ou pour remplacer leurs installations de chauffage anciennes par des systèmes modernes performants utilisant les sources d’énergie renouvelables ou la chaleur provenant de réseaux de chauffage urbains intelligents de nouvelle génération.

Promotion de modèles d’efficacité énergétique éprouvés pour les bâtiments scolaires et les hôpitaux publics, afin de fournir aux autorités concernées des exemples concernant le recours à des sociétés de services énergétiques, l'utilisation de contrats de performance énergétique et de marchés publics ou de solutions d'auto-consommation pour rendre ces bâtiments plus efficaces, des conseils sur la rénovation énergétique et sur l'installation de systèmes de chauffage et de refroidissement faisant appel à des sources d'énergie renouvelables propres. Cela permettra aussi de faire baisser les coûts du matériel pédagogique, des ordinateurs, des installations sportives, des bibliothèques ou des cantines, par exemple, et d'accroître le pouvoir d'achat.

Renforcement de la fiabilité des certificats de performance énergétique, lesquels seront réévalués dans le cadre de la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments. Les consommateurs et les investisseurs pourront ainsi bénéficier d'informations claires sur l'utilisation des énergies renouvelables dans les bâtiments et les signaux adressés au marché favoriseront le recours à ce type d'énergie dans les bâtiments. 

2) Accroître la part des énergies renouvelables

Aujourd'hui, le secteur du chauffage et du refroidissement est encore largement tributaire des combustibles fossiles. Les énergies renouvelables ne représentent que 18 % de l'approvisionnement en énergie destinée au chauffage et au refroidissement. La stratégie en matière de chauffage et de refroidissement met en évidence la complémentarité entre l'efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables.

Les possibilités d'accroître la part de solutions fondées sur les énergies renouvelables dans les bâtiments seront examinées dans le cadre des futures révisions des directives sur la performance énergétique des bâtiments et sur les sources d’énergie renouvelables.

Des aides financières en faveur du déploiement de technologies fondées sur les énergies renouvelables sont disponibles au titre des fonds structurels et d’investissement européens, du programme de recherche et d’innovation «Horizon 2020» et du plan stratégique pour les technologies énergétiques. 

3) Réutilisation de l'énergie résiduelle provenant de l'industrie

Les installations industrielles et de production d'électricité génèrent d'importantes quantités de chaleur et de froid résiduels qui, actuellement, ne sont pas utilisées et se dissipent dans l'atmosphère ou dans l'eau.

Un certain nombre de solutions peuvent être mises en œuvre:

- alimentation directe par un système de chauffage urbain : c'est déjà le cas en pratique, par exemple à Göteborg, en Suède, où plus de 90 % de tous les immeubles à appartements sont chauffés par la chaleur résiduelle provenant des installations industrielles du voisinage (raffineries et usines chimiques), de l'incinération des déchets et de la cogénération (production simultanée d'électricité et de chaleur, les deux produits étant consommés) et acheminée par un réseau de chauffage urbain de 1000 km;

- refroidissement par la cogénération et les refroidisseurs à absorption, qui transforment la chaleur en froid et pourraient être utilisés dans des bâtiments desservis par un réseau urbain. L'absorption est un processus qui convertit la chaleur résiduelle provenant d'incinérateurs de déchets ou de raffineries par exemple, pour l'utiliser, pendant les mois d'été, dans des applications de refroidissement. Cette solution est déjà mise en pratique dans de nombreux systèmes de refroidissement urbains. Ainsi, à Vienne, pendant l'été, le système de refroidissement urbain fournit du froid à partir de la chaleur produite par l'incinérateur de déchets avec système de cogénération;

- développement des infrastructures: Les autorités nationales et locales peuvent jouer un rôle capital en déterminant leur potentiel économique en matière de chaleur ou de froid résiduel, en créant les réglementations appropriées et en aidant au développement des infrastructures nécessaires pour exploiter ce potentiel. 

4) Faire participer les consommateurs et l'industrie

Consommateurs: les propriétaires, les locataires, les gestionnaires de bâtiments et les autorités publiques devraient pouvoir prendre, en connaissance de cause, des décisions sur la rénovation des bâtiments, les solutions en matière de chauffage/refroidissement fondées sur des énergies renouvelables, les possibilités d'économiser de l'énergie en utilisant des outils avancés de mesure, facturation, contrôle en temps réel du chauffage et du refroidissement et systèmes automatisés. Ils doivent disposer de moyens accrus pour comprendre ce qu'ils peuvent faire, comment structurer leurs projets et accéder au financement.

Industrie: l’industrie représentait plus d’un quart de la consommation finale d’énergie de l’UE en 2012. La plus grande partie de l'énergie utilisée dans ce secteur, soit 73 %, était destinée au chauffage et au refroidissement.

Dans les industries à forte intensité énergétique, on recense trois moyens principaux d'améliorer l'efficacité énergétique du chauffage et du refroidissement. (1) l'amélioration des processus industriels eux-mêmes, (2) l'intégration de la chaleur entre processus de différentes installations (et l'intégration d'autres énergies et ressources) pour récupérer la chaleur excédentaire sur les sites, et (3) le transfert, par des réseaux de chaleur, de la chaleur à basse température non utilisée vers des consommateurs de chaleur du voisinage extérieurs au site industriel, tels que les municipalités."

Quels sont les avantages attendus ?

"La mise en œuvre de la stratégie devrait se révéler bénéfique pour tous, et notamment pour :

Les particuliers : les Européens jouiront de meilleures conditions de vie, d'un confort accru et d'une meilleure santé. Ils bénéficieront d'un environnement de meilleure qualité qui sera durable pour les générations futures, et ils verront diminuer leurs dépenses mensuelles et annuelles de chauffage. Par exemple, si votre maison est équipée d'une chaudière à gaz traditionnelle qui utilise 20 MWh d'énergie par an, la remplacer par une nouvelle chaudière à gaz à condensation pourrait vous permettre d'économiser 275 euros par an. Des systèmes de chauffage efficaces, fondés sur les sources d’énergie renouvelables, tels que des pompes à chaleur combinées avec des chauffe-eau solaires, peuvent faire baisser les dépenses annuelles en énergie d'un ménage de 1500-2000 euros à 300-500 euros. En outre, les consommateurs passifs actuels peuvent échapper, dans une certaine mesure, aux fluctuations des prix de l'énergie et même devenir des «prosommateurs», c'est-à-dire de petits producteurs d'énergie renouvelable qui vendent leur énergie excédentaire sur un marché libéralisé;

Les travailleurs : la fabrication et l'installation d'équipements et de matériaux efficaces en énergie et fondés sur les énergies renouvelables sont des activités à forte intensité de main-d'œuvre, susceptibles de créer, en moyenne, deux fois plus d'emplois que la fabrication et l'installation d'équipements de production d'énergie conventionnels. Les biens et services efficaces en énergie vendus en 2010 ont permis de créer environ 900 000 emplois directs et 2,4 millions d'emplois indirects en Europe;


L'industrie: Il est possible de faire baisser les coûts énergétiques de 4 à 10 %, avec des investissements récupérés en moins de 5 ans."

"Cela entraînera également une réduction des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique :

Compte tenu des objectifs climatiques de l'UE, on s'attend à une baisse de 42 % à 56 % de la demande de chauffage et de refroidissement d'ici à 2050, qui devrait entraîner une diminution correspondante des émissions de CO2. Le secteur devrait jouer un rôle capital dans la réduction des émissions.


Comment se situe l'Europe par rapport à d'autres régions du monde ?

"L'Europe est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de l'efficacité énergétique et de l'énergie renouvelable :

- plus de 90 % des chaudières à haut rendement utilisant les énergies renouvelables vendues et utilisées en Europe ont été développées et fabriquées par des entreprises européennes;


- l'Europe est la région du monde où la part de la cogénération dans la production d'électricité et de chaleur est la plus élevée, devant les États-Unis et le Japon;


- elle est aussi le berceau de nouvelles technologies émergentes telles que la cogénération par pile à combustible et le chauffage et le refroidissement géothermiques. Ses entreprises innovantes du secteur du chauffage et du refroidissement urbains n'ont pas de concurrents capables de rivaliser avec elles en matière de produits et d'expertise. Elles exportent et installent leurs systèmes exclusifs en Chine, en Corée du Sud, en Russie ou encore au Moyen-Orient." 

Quelle est la vision à long terme ?

"L'Europe veut décarboner son parc immobilier d'ici à 2050. Cela signifie que l'Europe économiserait tous les ans environ 40 milliards d'euros sur ses importations de gaz et 4,7 milliards d'euros sur ses importations de pétrole. Les émissions de CO2 de l'UE seraient réduites de 30 % et les Européens verraient leurs dépenses domestiques de chauffage et de refroidissement baisser de 70 %. La pollution atmosphérique due au chauffage et au refroidissement diminuerait de plus de 90 %, ce qui éliminerait les problèmes sanitaires qui en découlent.


Dans l’industrie, une approche analogue peut être envisagée, en tirant parti des avantages économiques que présentent l'accroissement de l'efficacité énergétique et les nouvelles solutions techniques.On estime que la simple mise en œuvre de solutions disponibles et commercialement viables pourrait permettre à l'industrie de réduire sa consommation de 4-5 % en 2030 et de 8-10 % en 2050. La part des énergies renouvelables atteindrait 30 % et des technologies novatrices contribueraient à la décarbonation de l'industrie tout en diminuant de 30 à 50 % l'intensité énergétique des processus de production."

Quelles sont les prochaines étapes ?

"Le passage à un secteur du chauffage et du refroidissement à faibles émissions de carbone nécessite un engagement de tous les acteurs concernés. Cette démarche s'inscrira dans le cadre de gouvernance économique au niveau de l'Union pour 2030 et les actions concrètes seront mises en œuvre

1. par les révisions législatives de : la directive sur l’efficacité énergétique, la directive sur la performance énergétique des bâtiments et l’initiative «Financement intelligent pour bâtiments intelligents» en 2016; la nouvelle organisation du marché de l’électricité et la proposition relative à un cadre concernant les énergies renouvelables en 2016;

2. par une série d'actions non législatives parmi lesquelles: l’élaboration d’une panoplie de mesures destinées à faciliter la rénovation des immeubles comprenant plusieurs appartements; la promotion de modèles d’efficacité énergétique éprouvés pour les bâtiments scolaires et les hôpitaux du secteur public; le développement des travaux de l'initiative de «renforcement des compétences» visant à améliorer la formation des professionnels de la construction, notamment grâce à un nouveau module destiné aux experts du secteur énergétique et aux architectes."

EUROPE : L'industrie européenne manifeste le 15 février à Bruxelles contre le dumping chinois


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5 000 travailleurs de 17 pays européens ont manifesté le 15 février dernier à Bruxelles devant les bureaux de la Commission Européenne afin d'exhorter les dirigeants de l'UE à mettre fin au dumping de la Chine et à refuser le statut d'économie de marché (SEM) à la Chine. Milan Nitzschke (photo), porte-parole d'AEGIS Europe mais également vice-président de la société SolarWorld, a déclaré : « Nous manifestons par milliers à Bruxelles aujourd'hui dans le but de transmettre un message clair aux dirigeants politiques de l'UE : Dites oui à l'emploi et à la concurrence loyale ! Dites non au Statut d'Economie de Marché (SEM) pour la Chine ! »

AEGIS Europe est une alliance représentant une trentaine de secteurs industriels européens, qui, combinés, génèrent plus de 500 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel et des millions d'emplois. Les travailleurs et leaders de l'industrie participant à cette manifestation sont originaires de 17 pays européens (Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Grèce, France, Finlande, Allemagne, Pays-Bas, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Espagne, Slovaquie, Suède et Royaume-Uni) et unis par le Manifeste européen pour un commerce libre et une concurrence loyale. 

Donner le SEM à la Chine : une Europe sans défense contre une inondations d'importations chinoises

« La Chine est déjà visée par 75% des mesures anti-dumping prises par l'UE. Cecilia Malmström, Commissaire européenne au commerce, a été submergée par de nouvelles plaintes concernant des pratiques chinoises déloyales au cours de ces dernières semaines. Tandis que des usines ferment chaque jour dans toute l'Europe, comment la Commission européenne peut-elle ouvertement parler d'accorder le SEM à la Chine ? » a commenté Milan Nitzschke.

« Les objectifs de l'UE pour 2020 incluent une diminution de 20 % des émissions de CO2, l'augmentation de l'emploi et une part du PIB imputable au secteur de la fabrication de l'ordre de 20 %. Si l'UE accordait le SEM à la Chine, ces objectifs deviendraient obsolètes. Cela laisserait l'Europe sans défense contre une inondation d'importations chinoises qui supprimeraient des emplois européens et nuiraient à l'environnement », a poursuivi Milan Nitzschke.

Un dumping dévastateur sur les panneaux solaires

Lors du lancement de son évaluation de l'impact de l'accès à l'économie de marché par la Chine, le 9 février dernier, la Commission européenne a admis que la Chine ne remplit pas les critères de l'économie de marché et que le SEM présente un risque réel pour les emplois et les investissements au sein de l'UE. Selon l'Economic Policy Institute, en octroyant prématurément et unilatéralement le SEM, l'Europe risquerait jusqu'à 3,5 millions d'emplois et 228 milliards d'euros en perte annuelle de PIB.

« Accorder le SEM à la Chine lui donnerait un permis de dumping sans restriction. Les discussions au sein de l'UE se concentrent aujourd'hui sur le dumping dévastateur que pratique la Chine sur l'acier, les panneaux solaires, les produits en céramique et la fibre de verre, entre autres. Si l'UE accordait le SEM à la Chine, nous serions rapidement confrontés à une concurrence déloyale dans de nombreux autres secteurs stratégiques européens », a conclu Milan Nitzschke.

Sunday, February 14, 2016

MALIN : Du papier, du scotch et un crayon pour produire un courant électrique



Un petit dispositif construit avec du matériel du commerce fournit suffisamment d’énergie pour allumer quelques diodes. Cette astucieuse découverte d’un postdoctorant de l’EPFL a été présentée hier à une conférence mondiale sur les micro et nano systèmes à Shanghaï.
Il est possible de produire de l’énergie avec du papier cartonné, un crayon et du scotch teflon. Une équipe de l’EPFL, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Tokyo, a mis au point, grâce à ces matériaux, un dispositif de 8 cm2 qui permet de générer une tension de plus de 3 Volt. Une manière simple, écologique et peu onéreuse de créer un courant équivalant à deux piles AA comme celles utilisées pour les télécommandes.

L’électricité statique pour le mettre en marche
Le principe de base de ce système est bien connu puisqu’il s’agit de l’électricité statique. Lorsque deux isolants comme le papier et le teflon entrent en contact, ils gagnent ou perdent des électrons.

Ce générateur d’énergie, que l’on peut réaliser soi-même, est composé de deux petites cartes de papier dont l’une des faces est recouverte de crayon papier. Ce dépôt de carbone servira d’électrode. Du teflon est appliqué sur l’autre face de l’une des cartes. Placées l’une sur l’autre, elles forment ainsi un sandwich de deux couches de carbone à l’extérieur, suivies de deux couches de papier et une de teflon. Elles sont fixées l’une sur l’autre de manière à ce qu’elles ne se touchent pas (pour le montage exact, voir le film). Dans un premier temps, le système est donc neutre.

Une simple pression du doigt sur le système fait entrer en contact les deux isolants. Une différence de charge se crée: positive pour le papier, négative pour le teflon. Lorsque les deux cartes sont à nouveau séparées, la charge est répercutée sur les zones de carbone qui servent d’électrodes. Un condensateur placé sur le circuit récupère le faible courant généré.

Afin d’accroître le rendement de son dispositif, Xiao-Sheng Zhang, postdoctorant au Laboratoire de microsystèmes de l’EPFL et à l’Université de Tokyo, a utilisé du papier de verre. Pressé fortement contre les petites cartes, il leur imprime sa surface rugueuse. Cela augmente la zone de contact. Cette astuce permet d’améliorer de 6 fois l’efficience du dispositif. En appuyant avec le doigt à une fréquence d’une fois et demie par seconde, une tension équivalant à 2 piles AA peut être libérée par le condensateur pour une courte durée de temps. C’est suffisant pour activer des micro- ou nanocapteurs qui n’ont besoin que de peu de puissance électrique pour leur fonctionnement.

Du papier, du scotch et un crayon pour produire un courant électrique

Alimenter des capteurs de papier
Entièrement constructibles avec les moyens du bord, ce genre de dispositif pourrait avoir un bel avenir devant lui. Les recherches sur l’utilisation de l’électricité statique dans le but de générer de l’énergie, regroupées sous le nom de «TENG pour tribo-electric nanogenerator», ont débuté en 2012. «Celui que nous avons mis au point dans le cadre de ce projet européen est le premier à utiliser des matériaux naturels, compatibles avec l’environnement et d’utilisation courante, souligne Jürgen Brugger, professeur au Laboratoire de microsystèmes.» Cela permet d’envisager des applications par exemple dans le domaine médical. Des capteurs ultra low cost en papier pour divers diagnostics, particulièrement pratiques pour le tiers monde, sont d’ores et déjà expérimentés.
Ce système de papier pourrait constituer l’étape suivante puisqu’il permettrait de se passer de batteries traditionnelles pour les alimenter. Ils ont de plus l’avantage de ne produire aucun déchet puisqu’il suffit de les incinérer, ou de les laisser se décomposer par dégradation naturelle.

La conférence IEEE-MEMS, durant laquelle vient d’être présenté ce système, est le plus important congrès mondial dans le domaine des nano et micro systèmes.

MONDE : "Très forte augmentation des transactions" en 2015

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D'après l'étude annuelle de PwC « Power and Renewables Deals », les transactions réalisées en 2015 dans les énergies renouvelables ont pratiquement doublé en valeur pour atteindre un montant total de 55,3 milliards de dollars pour 524 opérations (contre 28,3 milliards en 2014 pour 483 opérations en 2014).
Cette forte augmentation en 2015 des opérations de fusions-acquisitions dans les énergies renouvelables représente en valeur +95% et en volume +8% des transactinos dans ce secteur. Dans le même temps, l'ensemble des opérations dans le secteur de l'énergie a diminué de 16% en valeur, passant de 236,2 milliards de dollars en 2014 à 199 milliards en 2015, et de 5% en volume.

Malgré la conjoncture défavorable aux opérations dans le secteur compte tenu des prix de l'énergie, les experts de PwC s'attendent à voir perdurer cette dynamique en 2016, tirée par les énergies renouvelables et la zone Asie Pacifique.

Pour Pascale Jean, Associée Responsable du secteur Énergie chez PwC : « La dynamique des transactions dans le secteur de l'énergie, notamment en Europe et en Amérique latine, résulte des énergies renouvelables. Ce niveau d'activité atteste que la transition énergétique est en cours au niveau mondial. »

La part des énergies renouvelables dans les transactions du secteur de l'énergie a fortement progressé en 2015 Au-delà de la forte progression en valeur et dans une moindre mesure en volume sur 2015, la progression de la part des énergies renouvelables dans le marché des transactions du secteur de l'énergie est passée de 12% en 2014 à 28% en 2015, marquant une rupture avec les 4 années précédentes.

Toutes les régions du monde ont pris le tournant des énergies renouvelables.

Ainsi la valeur des transactions réalisées dans ce secteur a pratiquement doublé en un an en Europe, passant de 9,1 milliards de dollars en 2014 à 17,5 milliards en 2015. De même, elle a plus que doublé en Asie Pacifique et pratiquement triplé en Amérique centrale et du Sud. En Amérique du Nord, elle a progressé de 18%.

Pascale Jean, Associée Responsable du secteur Énergie chez PwC, explique : « L'échéance de la COP21 a accéléré la prise de conscience des acteurs majeurs du secteur de l'énergie. Ces acteurs ont dans leur grande majorité mis en place des stratégies de décarbonisation, impliquant la recomposition de leurs portefeuilles de production. »


Le rééquilibrage géographique des transactions en valeur s'est effectué au profit de l'Asie Pacifique
En termes de volume d'opérations réalisées sur l'année 2015, l'Europe et l'Asie Pacifique ont dominé le marché des transactions dans le secteur de l'énergie et des énergies renouvelables. Les acheteurs asiatiques sont les plus actifs avec 32% des transactions totales qui leur reviennent ; les entreprises européennes demeurent, quant à elles, les cibles les plus plébiscitées.
En valeur, l'Amérique du nord demeure la zone la plus dynamique, malgré un fort recul du poids de ses transactions, notamment dans le secteur du gaz. En 2015, les acheteurs américains n'ont réalisé que 49% des transactions totales, contre 69% en 2014, année marquée par des méga-transactions entre acteurs américains.

Ce recul a bénéficié aux acteurs de la zone Asie Pacifique, dont le marché est celui qui a le plus fortement progressé cette année : la valeur totale des fusions-acquisitions dont la cible est une entreprise asiatique est passée de 24,7 milliards en 2014 à 66,6 milliards de dollars en 2015, représentant respectivement 10% et 33% des transactions totales.

Selon Éric Douheret, Associé Responsable Transactions pour le secteur Énergie chez PwC : «Le rééquilibrage des transactions entre les régions annoncé dans l'étude ‘PwC Power and Renewables Deals 2014' est en cours. La progression des transactions est forte en valeur sur la zone Asie Pacifique et sur la zone des Etats-Unis dominant le marché (plus de 70% des transactions au total). L'Europe reste cependant une zone active en volume en 2015 au même niveau qu'en 2014, confirmant cependant la baisse en valeur déjà observée en 2014. »
 Energies renouvelables: "Très forte augmentation des transactions" en 2015

L'année 2016 devrait poursuivre sur cette dynamique avec une activité plus forte en Europe

Les experts de PwC identifient plusieurs facteurs susceptibles de contribuer à un important flux d'opérations, notamment dans le secteur des énergies renouvelables en 2016 :

- la poursuite des restructurations ;
- un bon stock de ventes en cours en Europe ;
- la multiplication des opérations des entreprises chinoises à l'étranger ;
- la consolidation des entreprises de capitalisation moyenne aux États-Unis ;
- la poursuite de la dynamique des opérations dans le secteur des énergies renouvelables ;
- mais aussi, l'intérêt des rendements constants des actifs régulés - notamment renouvelables pour les acheteurs potentiels.

Cette dynamique devrait s'observer dans les marchés de croissance – notamment la Chine et l'Inde – mais aussi sur des marchés plus matures, tels que l'Europe.

Éric Douheret, Associé Responsable Transactions pour le secteur Énergie chez PwC, explique : « Nous nous attendons à une année active pour les fusions-acquisitions en Europe. Plusieurs opérations importantes sont déjà en cours et il y a de bonnes chances que d'autres suivent. En France, un important programme de cessions d'actifs de l'ordre de 6 milliards d'euros sur 2016 est annoncé par la presse chez EDF, tandis qu'en Allemagne, le fournisseur RWE prévoit de procéder à une grande restructuration en 2016. »

L'étude met également en lumière plusieurs autres facteurs favorables aux fusions-acquisitions dans le secteur mondial de l'énergie et des énergies renouvelables pour l'année à venir :

♦ Les alliances stratégiques entre fournisseurs d'énergie et partenaires extérieurs, notamment entre des fonds souverains et des entreprises d'autres secteurs, deviennent la voie royale pour le développement de la croissance internationale et l'innovation technologique.
♦ Les avancées en matière de technologie et de stockage de l'énergie favorisent les opérations de plus petite envergure ainsi que les partenariats hors fusions-acquisitions.

FRANCE : Le guide de l'USH sur le solaire thermique est désormais consultable en ligne


USH-Solaire Thermique


Suite à un audit mené en 2013, l'USH (Union Sociale pour l'Habitat) a élaboré ce guide en partenariat avec l'ADEME, ENERPLAN et GRDF. Paru en 2015 et destiné à la maîtrise d'ouvrage HLM, il a pour objectif d'accompagner les bailleurs dans leur prise de décision et de les guider dans toutes les étapes de la réalisation d'un projet en solaire thermique : prescription, conception, travaux, maintenance et exploitation. Les points de vigilance et de contrôle y sont précisés pour couvrir tous les aspects du montage d'un projet intégrant du solaire thermique (techniques, juridiques, architecturaux, financiers etc.).

La rédaction de ce guide a été confiée à Sébastien Decottegnie et Daniel Mugnier, ingénieurs chez TECSOL

Au-delà de l'intérêt environnemental, l'USH présente la solution du STColl comme un moyen de maîtriser l'évolution des charges énergétiques pour les locataires. En 2015, cet ouvrage était réservé à la commande dans sa version papier : il est désormais téléchargeable dans son intégralité, complété par un dossier solaire thermique faisant office de « boîte à outils ».

Voir le dossier : Ici

Source : Tecsol

Saturday, February 6, 2016

FRANCE : Cachez ce CO2 que je ne saurais voir !


Un monde qui carbure à 100% aux énergies renouvelables ? La Conférence de Paris sur le climat va peut-être servir de catalyseur, selon Lyesse Laloui. Mais en attendant, le chercheur de l'EPFL préconise d'enfouir nos émissions de CO2.

La Conférence des Nations Unies s'est conclue sur un accord prometteur pour réduire notre impact sur le climat, ratifié par les 190 pays participants. Reste à savoir comment leurs engagements ambitieux pourront être respectés. La technologie fait bien entendu partie de la solution.

Parmi les concepts les plus matures et éprouvés, la séquestration souterraine des gaz à effet de serre. Selon Lyesse Laloui, directeur de la chaire Petrosvibri du gaz naturel à l'EPFL, ces développements pourraient jouer un rôle crucial dans la période de transition qui s'annonce, avant que le renouvelable ne devienne la règle. Enterrer nos émissions de CO2, en attendant d'être capable de ne plus en émettre ? C'est l'idée que défend l'expert en géo-ingénierie.

Les décisions prises dans le cadre de la Conférence mondiale sur le climat pourraient-elles donner un coup d'accélérateur aux technologies de séquestration du CO2 ?

Mon premier constat, général et positif, c'est qu'il y a aujourd'hui unanimité sur le fait qu'il y a bien un réchauffement climatique, et qu'en conséquence il faut faire quelque chose avec le carbone. Vis-à-vis de mon activité, ce consensus crée l'opportunité. Nous travaillons sur une solution parmi d'autres, mais qui rentre parfaitement dans le cadre des engagements pris.

Quel rôle la séquestration du CO2 pourrait-elle jouer à l'avenir ?

C'est la seule technologie actuelle à même de pallier l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère. Plus de 70 projets en on largement démontré la faisabilité. Depuis une quinzaine d'années, les grands projets industriels en cours séquestrent sous terre environ 1 million de tonnes d'oxyde de carbone par an. Et contrairement à l'extraction d'hydrocarbures, le stockage de CO2 peut se faire n'importe où dans le monde.

Pourtant, l'ampleur de l'utilisation de cette technologie n'est pas à la mesure de sa maturité. Comment expliquer qu'on n'ait pas plus recours à la séquestration ?

Actuellement, les freins sont surtout financiers. Capturer et séquestrer une tonne de CO2 coûte autour de 60-70 euros. Mais pour seulement 10 euros, vous pouvez acheter des certificats sur le marché de la communauté européenne qui vous permet d'émettre le même volume. Comme on n'arrive plus à baisser significativement le prix du captage et de séquestration du CO2, il faudra qu'il y ait soit une forte volonté politique, soit une augmentation du prix des certificats d'émissions.

Précisément, la volonté politique s'est exprimée, en Suisse notamment, avec l'arrêt programmé des centrales nucléaires. La séquestration pourrait-elle jouer un rôle pour faciliter la transition ? 

En attendant que les énergies renouvelables puissent combler les lacunes, nous aurons une plage de temps où nous n'aurons pas suffisamment d'énergie indigène. On envisage donc d'utiliser les centrales thermiques à gaz pour produire de l'électricité, ce qui signifie plus d'émissions de CO2. La législation suisse exige que 100% de ces émissions soient compensées dont 70% en Suisse. On pourrait donc imaginer déployer les systèmes de captage et de séquestration de CO2 directement à côté des centrales thermiques à gaz, ce qui serait une solution efficace pour cette période transitoire.

Cette option est-elle sérieusement considérée par les autorités suisses ? 

Pour l'instant, il n'y a pas de plan effectif pour avancer dans cette direction. Avec le soutien de l'Office Fédéral de l'Energie, on travaille actuellement sur la détermination des sites potentiels où développer un site pilote, afin de faire des tests en grandeur nature – 5 à 10'000 tonnes de CO2 par an – et démontrer la faisabilité en suisse. Mais on est loin de savoir comment et à quel rythme cela sera développé.

Au niveau technique, comment la technologie fonctionne-t-elle ?

Il y a trois étapes. Le CO2 doit d'abord être capturé à partir d'une source d'émission. Ensuite, il doit être concentré et transporté au site de stockage. Et ensuite vient l'étape de séquestration proprement dite. Pour cela, on profite d'une particularité du CO2: lorsqu'il est injecté à grande profondeur, avec des températures et pressions suffisamment élevées, il passe à un état dit supercritique. Dans cet état, il occupe 500 fois moins de volume que dans son état gazeux !

Cette technologie présente-t-elle des risques ?

Comme toute activité humaine, il y a des risques à court et long terme. Dans le premier cas c'est surtout lié à la pression d'injection du CO2. Par exemple l'activation de failles, à travers lesquelles il pourrait avoir des fuites, ou le déclenchement de petits séismes. On maitrise ces risques en comprenant bien les mécanismes physiques liés à ces processus, et en développant des outils de prédiction. A plus long terme, il y a le risque que le CO2 supercritique, fortement acide, déstabilise les couches géologiques qui garantissent l'étanchéité du stockage. Mais nous avons des solutions scientifiques pour éviter ces cas, au niveau de monitoring en temps réel, en dimensionnant convenablement les projets.

Ce sont d'ailleurs ces dernières thématiques qui font l'objet de l'essentiel de votre travail. 

En effet.

Par exemple, on étudie l'impact du CO2 supercritique sur les roches-réservoirs dans lesquels on l'injecte, que ce soit au niveau de la perméabilité ou de la résistance du matériau. Ensuite on regarde aussi son impact sur le «cap-rock», soit la couche géologique qui garantit l'étanchéité. Dans les deux cas, on étudie comment les roches réagissent au contact avec un fluide acide. Nous sommes parmi les seules équipes au monde capables de faire ce travail en laboratoire. Pour ce faire, nous avons développé des équipements qui permettent de reproduire les véritables conditions qui règnent à des profondeurs allant jusqu'à 7 kilomètres. Dans le cadre d'un autre projet, on a développé des outils de prédiction et de dimensionnement des ouvrages liés à la séquestration de CO2. Ces outils nous permettent de prédire le comportement des roches sur plusieurs années suite à l'injection du gaz.

Source : Enerzine

FRANCE : Electricité renouvelable ,18,7% de la consommation électrique en France en 2015


Après une année 2014 marquée par la reprise du raccordement des installations éoliennes et solaires, l’année 2015 confirme que ces deux filières contribuent le plus à la croissance des énergies renouvelables électriques.

En 2015, les énergies renouvelables (EnR) représentent 18,7 % de la consommation électrique. 

Cette dynamique est notamment liée aux mesures de simplification des procédures administratives encadrant leur développement et à la sécurisation du cadre tarifaire. Cumulant un parc de plus de 16 500 MW, le solaire photovoltaïque et l’éolien représentent désormais 37,8 % des capacités de production d’énergies renouvelables électriques en France métropolitaine. Toutes filières confondues, la croissance du parc renouvelable est de 2 000 MW, ce qui porte sa puissance à plus de 43 600 MW au 31 décembre 2015.

Le parc éolien français s’élève à 10 312 MW, avec 999 MW supplémentaires raccordés aux réseaux en 2015, soit une progression de 10,7 % en un an. Avec une production de 21,1 TWh, en augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente, l’énergie éolienne couvre, en 2015, 4,5 % de la consommation électrique française.

La puissance des installations solaires photovoltaïques raccordées au 31 décembre 2015 s’élève à 6 191 MW. Avec 895 nouveaux MW, le parc progresse de 17 %. Le solaire photovoltaïque produit 7,4 TWh, soit une hausse de 25 % par rapport à 2014. Cette production représente aujourd’hui 1,6 % de la consommation électrique française.

Le parc de la filière bioénergies électriques est de 1 703 MW. Il se compose d’installations fonctionnant à partir de déchets ménagers, de biogaz, de bois-énergie et autres biocombustibles renouvelables, ainsi que de déchets de papeterie. La production renouvelable de la filière bioénergies au 31 décembre 2015 s’élève à 5,9 TWh, soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. Elle représente 1,3 % de notre consommation électrique.

Composé de 25 421 MW, le parc hydraulique reste stable. Toutefois, avec une production de 53,9 TWh, le niveau de la production hydraulique renouvelable diminue de 14 % par rapport à 2014, l’une des trois années de la décennie durant lesquelles l’hydroélectricité a le plus produit. En 2015, elle a représenté 11,4 % de la consommation électrique française.

Pour répondre aux objectifs de la transition énergétique, de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans le mix électrique en 2030, les réseaux de transport et de distribution continuent d’évoluer pour permettre l’intégration de la production d’électricité renouvelable tout en garantissant la sécurité et la sûreté du système électrique.

La mise en place de schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR), dont sont dotées désormais toutes les régions métropolitaines, assure une visibilité à long terme des capacités d’accueil spécifiquement réservées aux énergies renouvelables. Réalisés par RTE en lien avec ERDF, l’ensemble des gestionnaires de réseaux de distribution et en concertation avec les acteurs concernés, ces schémas permettent d’optimiser le développement des réseaux et de mutualiser les coûts de raccordement. Compte-tenu de l’essor des énergies renouvelables, le schéma de la Région Champagne Ardenne a déjà été révisé et d’autres sont en passe de l’être.

Le Panorama de l’électricité renouvelable est élaboré par RTE, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), ERDF et l’Association des distributeurs d’électricité en France (ADEeF).

Télécharger le Panorama de l'électricité renouvelable : ici (.pdf)

FRANCE : Le projet Hydrogène de Martinique couplé aux EnR : nouvelle démarche d’autonomie énergétique de l’île


La pile à combustible installée en Martinique est l'une des plus puissantes dans le monde.


Basée à Lormont en Gironde, la société Hydrogène de France vient de fournir une pile à combustible de 1 mégawatt à la Société anonyme de la raffinerie des Antilles (Sara). Les deux entreprises nouent ainsi un partenariat sur plusieurs années visant à développer le stockage d'énergie et la production d'électricité à la demande.

"Ce projet est particulièrement stratégique car nous avons un partenariat pour plusieurs années avec la Sara qui distribue tous les carburants de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, avec donc à la clé d'autres projets et des créations d'emplois chez Hydrogène de France, résume son PDG Damien Havard. C'est aussi la première fois dans le monde qu'une raffinerie s'investit dans un tel projet d'énergie sans émission de CO2."

L'hydrogène produit par la société sera valorisé en faisant fonctionner la pile, cette dernière produisant de l'électricité et ne rejetant que de l'eau.

Précisément, la pile à combustible a été réalisée par le chimiste belge Solvay. Hydrogène de France sera en charge de l'installation et de la maintenance de la pile en partenariat avec la Sara. Avec ce contrat ainsi que l'installation d'une pile de même puissance à Ambès en Gironde, Hydrogène de France revendique le statut de leader européen de l'intégration de piles à combustible de forte puissance. La société se positionne sur le marché de la production d'électricité à la demande et du stockage d'énergie, ainsi que sur celui des flottes de véhicules électriques équipées de piles à combustible. Hydrogène de France compte recruter une trentaine de personnes en Gironde dans les prochains mois.

Source : La Tribune

Etats-Unis: Poursuite de la baisse des prix du solaire et croissance de 20% des emplois en 2015


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Le nombre d'emplois dans le secteur solaire aux Etats-Unis a bondi de 174.000 à 209.000 en 2015, selon un rapport de The Solar Foundation.

Alors que le coût d'une installation moyenne a chuté de 67 % depuis 2010, la production d'électricité solaire a été multipliée par dix en cinq ans (à 1 % du total). Les installations, le plus souvent en autoconsommation, bénéficient d'un crédit d'impôt de 30 %, un dispositif prolongé en décembre jusqu'à fin 2021.

Téléchargement National-Solar-Jobs-Census

Source : Tecsol

FRANCE : Denis Baupin questionne le gouvernement sur le rôle d’EDF dans le développement des énergies renouvelables

Voici la question du député écologiste Denis Baupin et la réponse de Ségolène Royal dans le cadre d’une séance de « Questions sur la politique en matière d’énergie » à l’Assemblée Nationale le 12 janvier dernier

Denis Baupin : « Madame la ministre, ma question porte sur le rôle de l’État en tant qu’actionnaire au sein de l’entreprise EDF. La programmation pluriannuelle de l’énergie, qui fait actuellement l’objet d’une concertation, prévoit de manière ambitieuse l’installation de 25 gigawatts supplémentaires d’énergie éolienne et solaire en France d’ici sept ans. Dans le même temps, l’entreprise EDF a annoncé qu’elle produira probablement 5 gigawatts supplémentaires d’énergie éolienne et solaire en quinze ans – soit une période deux fois plus longue. Cela signifie, au total, qu’EDF envisage de produire dix fois moins d’énergies renouvelables supplémentaires que ce qui est prévu par l’État dans sa programmation pluriannuelle.

Ce n’est pourtant pas un problème de rentabilité : de nombreux autres acteurs sont en train d’investir dans les énergies renouvelables en France. L’entreprise nucléaire chinoise CGN a par exemple prévu d’investir 1 milliard d’euros dans le solaire en France. L’entreprise canadienne Boralex, quant à elle, est en train d’investir dans 850 mégawatts d’énergie éolienne sur le territoire français.

Non : si EDF ne prévoit pas d’investir dans les énergies renouvelables, c’est tout simplement que cette entreprise, comme nous le savons bien, est frappée de « nucléarite » aiguë ! Elle veut investir 110 milliards d’euros dans le « grand carénage » du parc nucléaire, 35 milliards dans la centrale nucléaire de Hinkley Point et 2,5 milliards dans Areva. Il lui faudra par ailleurs provisionner 2 à 3 milliards supplémentaires pour couvrir les surcoûts du projet Cigéo, tout cela sans compter l’EPR de Flamanville ni la construction de trente à quarante EPR nouveau modèle que le PDG d’EDF a d’ores et déjà annoncée pour les décennies à venir !

Pourtant, à l’étranger comme en France, de nombreuses entreprises énergétiques sont en train de prendre le virage des énergies renouvelables. C’est le cas de la société E.ON, d’Enel ou d’Engie, qui est une entreprise française à capitaux publics. Toutes ces entreprises ont décidé de faire des énergies renouvelables l’axe de leur développement.

Ma question est simple, madame la ministre : pourquoi EDF raterait-elle le coche de la transition énergétique ? Pourquoi resterait-elle en dehors de l’alliance mondiale pour le solaire, pour laquelle vous vous êtes beaucoup battue et qui a vu le jour à l’occasion de la COP21 ? 
Le président : « La parole est à Mme la ministre. »
Mme Ségolène Royal, ministre : « Monsieur le député, EDF doit en effet être l’opérateur majeur de la transition énergétique, compte tenu du poids de l’État en son sein. Il faut quand même reconnaître que cette entreprise a fait beaucoup de progrès ces derniers temps. Elle a restructuré sa gouvernance pour donner plus de poids aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, EDF contribue à hauteur de 10 % à 15 % à l’installation des énergies renouvelables. Elle pourrait aller beaucoup plus loin.

À cette fin, le dialogue se poursuit actuellement avec cette entreprise. Le projet Cap 2030 me sera présenté à la fin de cette semaine. Dans le cadre de ce dialogue, j’entends en effet demander à EDF d’augmenter ses efforts en faveur des énergies renouvelables, ce qui lui permettrait aussi de conquérir des marchés internationaux. Il faut en tout état de cause favoriser les convergences avec les autres opérateurs français, afin que le mix énergétique tende vers l’objectif fixé par la loi de transition énergétique. Enfin, bien évidemment, cette entreprise doit participer, vous avez raison, à l’alliance solaire internationale.

Il ne faut à aucun prix que EDF passe à côté de la transition énergétique. Ce n’est pour l’instant pas le cas : l’entreprise a beaucoup évolué, notamment avec son nouveau dirigeant, et, je le répète, elle a déjà réformé sa gouvernance interne. Certes, il faut faire beaucoup plus, mais je suis sûre qu’au cours de l’année à venir, qui sera l’année de l’application de la COP21, ce grand opérateur de l’énergie entrera plus volontairement, plus puissamment, dans la transition énergétique et dans les énergies renouvelables. »

Source : Tecsol