Sunday, May 1, 2016

FRANCE : Optimum Tracker fait entrer le tracker solaire dans l’ère des objets connectés


Optimum_Tracker

Grâce à trois brevets innovants, Optimum Tracker fait bouger l’industrie du solaire en créant une nouvelle génération de tracker qui améliore encore les performances des centrales photovoltaïques par temps nuageux. Quand le tracker entre dans l’ère du digital !

Optimum Tracker, spécialiste de la conception, la production et l’installation de tracker solaires sur les centrales photovoltaïques de grandes envergures vient de déposer trois brevets pour la création d’une application innovante : Opti-SkyControl. Elle analyse en temps réel la nébulosité du ciel et adapte en fonction l’inclinaison des trackers pour permettre une production optimisée lorsque les rayons du soleil sont diffus. « A travers cette innovation hardware et software, nous avons voulu doter d’intelligence des produits qui jusqu’à présent n’embarquaient que des innovations mécaniques. C’est une révolution dans le domaine du tracker : on ouvre la voie à des produits en phase avec notre temps, de plus en plus performants et au service de la révolution énergétique » précise Madyan De Welle, co-fondateur d’Optimum Tracker et Directeur de l’Innovation.

Opti-SkyControl : un grain de production jusqu’à 2% selon les mois.

Grâce à un algorithme prédictif, une caméra hémisphérique et des capteurs photosensibles mesurant l’intensité lumineuse, le système est capable de faire des prévisions à court terme de l’évolution de la masse nuageuse. En fonction de quoi, il calcule l’angle d’inclinaison optimale du tracker pour obtenir la luminance solaire la plus élevée dans ces situations de lumière diffuse. Afin d’être encore plus précis, l’Opti-SkyControl prend en compte le type de longueur d’onde qui sont plus productives pour les panneaux solaires installés sur le site, pour que leur orientation se fasse vers le point lumineux du ciel le plus efficace pour les panneaux.
« Nous avons intégré de l’intelligence artificielle dans le tracker : l’algorithme analyse ses précédentes prévisions pour améliorer ses prévisions futures. Il est aussi capable de reconnaitre le type de nuage grâce à une base de modèles déjà appris, et de l’enrichir grâce aux analyses effectuées sur le lieu d’implantation. Cela permet de faire des prévisions à plus long terme et plus précises en fonction du comportement nuageux local » explique Madyan De Welle. Qui dit prévision long terme de la cartographie du ciel dit meilleur rendement de production. Car l’Opti-SkyControl commande au tracker de passer en mode « suivi de la lumière diffuse » uniquement quand l’algorithme prévoit un temps de maintien minimal de l’angle optimal de captation, afin qu’il y ait un réel grain de production. Les études du laboratoire ARMINE des Mines de Paris, spécialisé dans le calcul de productible des systèmes photovoltaïques, quantifient les grains de production de +0.4% à +2% par mois selon la période sur différents points du globe.

FRANCE : Une nouvelle norme pour les installations PV avec stockage

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La norme XP C 15-712-3, intitulée « Installations photovoltaïques avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau de distribution », fixe les bonnes pratiques d'une filière en plein essor. Le 10 février, une nouvelle norme volontaire sur les installations photovoltaïques équipées d'un dispositif de stockage a été publiée. C'est inédit : actuellement, il n'existe aucune norme française homologuée, ni norme européenne spécifique aux installations photovoltaïques avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau public de distribution. Ce nouveau document, à l'état de norme expérimentale et référencé XP C 15-712-3, vient combler ce manque. 

En l'espèce, il vient compléter la série des guides existants sur les installations photovoltaïques :
UTE C 15-712-1 de juillet 2013 : Installations photovoltaïques sans stockage et raccordées au réseau public de distribution ;
UTE C 15-712-2 de juillet 2013 : Installations photovoltaïques autonomes non raccordées au réseau public de distribution avec stockage par batterie.

La norme a été élaborée par l'ensemble des acteurs du domaine des installations électriques à basse tension et a reçu le soutien des acteurs de la filière Systèmes de conversion photovoltaïque de l'énergie solaire. 

Une solution à l'intermittence 

L'usage de générateurs photovoltaïques associés à un système de stockage (sous forme de batteries ou d'hydrogène, en particulier) donne la possibilité de décorréler la production de la consommation d'électricité : en l'absence de soleil, le stockage restitue l'énergie accumulée précédemment aux heures très ensoleillées durant lesquelles la production était excessive par rapport aux besoins du consommateur. « C'est une solution au problème de l'intermittence des énergies renouvelables », résume Hélène Destruel, chargée de normalisation chez AFNOR. 

Ces installations avec stockage présentent un intérêt particulier dans les îles françaises (Corse, Antilles, Réunion), territoires où la ressource solaire est importante mais dont le réseau électrique est isolé : sans interconnection avec le continent, difficile de supporter les variations brutales de corrélation entre production et consommation d'électricité. En l'occurrence, le stockage permet un lissage précieux. Le développement de telles installations, encouragé par les appels d'offres gouvernementaux, impose de préciser les règles de mise en œuvre. C'est précisément l'objet de la nouvelle norme.

FRANCE : SolarWorld fournit une installation solaire de 4,5 mégawatts à l’aéroport de Montpellier


Aeroport de Montpellier
Cérémonie dans le ciel de Montpellier : l’aéroport de Montpellier a récemment célébré la mise en service d’une installation solaire de 4,5 mégawatts avec des panneaux SolarWorld, en organisant le survol de son site par un Airbus A380. La plus grande installation solaire réalisée sur un aéroport français en guise d’ombrières couvre 1 800 places de parking. 16 000 modules de la gamme Sunmodule Plus 280 mono produiront à l’avenir quelque 6 200 mégawattheures d’électricité propre par an. De plus, des voitures électriques peuvent faire le plein d’énergie du soleil à deux stations-service solaires, ajoutées en marge du projet principal.

Les contraintes aéroportuaires ne permettant pas l’utilisation de modules photovoltaïques standards, le projet a représenté un véritable défi. En effet, pour garantir la sécurité du trafic aérien, il faut pouvoir éviter toute réflexion sur les modules, afin que les pilotes ne soient pas éblouis lors du décollage ou de l’atterrissage. En conséquence, SolarWorld a modifié le processus de laminage complet au prix d’une procédure complexe et les modules ont été équipés d’un verre structuré non réfléchissant. Ce verre spécial dirige les rayons du soleil à l’intérieur du module. Ainsi, même en cas de fort rayonnement solaire, les pilotes n’ont à craindre aucun reflet lorsqu’ils regardent en direction de l’installation. Énergies du Sud, mandataire de la société de projet, créée en 2014, et La Compagnie du Vent (groupe ENGIE), ont opté en faveur des modules photovoltaïques de SolarWorld, car leurs membres ont été séduits par le niveau de qualité des modules « Made in Germany », leur durabilité et leur bilan carbone extrêmement bas.

La société de projet se compose de membres d’Énergies du Sud, de La Compagnie du Vent, de la Caisse des Dépôts et de l’aéroport de Montpellier Méditerranée, qui ont tous fait part de leur enthousiasme à l’égard de cette installation solaire unique en son genre. « Nos trois sites de production situés à Freiberg, Arnstadt et Hillsboro fonctionnent de manière entièrement automatisée en s’appuyant sur une technologie de pointe. Avec ce projet, nous avons prouvé que SolarWorld est toutefois en mesure de réagir à des exigences particulières et d’adapter les processus de production en conséquence », témoigne Frank Asbeck, président du directoire de SolarWorld.

SolarWorld REAL VALUE : La société SolarWorld AG fabrique et commercialise des solutions photovoltaïques high-tech et contribue ainsi à une production énergétique propre pour la planète. Sis à Bonn en Allemagne, le groupe emploie environ 3 800 personnes et possède des sites de production à Freiberg et Arnstadt en Allemagne, ainsi qu’à Hillsboro aux États-Unis. De la matière première le silicium, en passant par les wafers et les cellules solaires, jusqu’au panneau solaire, l’entreprise maîtrise toutes les étapes de la production. Elle possède également son propre programme de recherche et de développement. Grâce à son réseau international de distribution, SolarWorld fournit des panneaux solaires et des solutions complètes à ses clients situés partout dans le monde. La société accorde beaucoup d’importance au respect des standards sociaux les plus exigeants sur tous ses sites internationaux et s’engage à fabriquer ses produits avec le minimum de ressources d’énergie. SolarWorld a été créée en 1998 et est, depuis 1999, cotée en bourse.

MADAGASCAR : Sept centrales solaires pour 20 000 habitants dans le sud de l'Île


A Madagascar, 20 000 habitants ont désormais accès à l’électricité grâce au solaire. 

Une énergie verte, fiable et durable en réponse aux défis énergétiques et environnementaux du continent africain.

Depuis plus de 25 ans, la Fondation Énergies pour le Monde (Fondem) s’implique concrètement aux côtés des pays africains pour accroître l’accès à l’électricité par énergies renouvelables. 

Alors que les chefs d’État se sont engagés, lors de la récente COP 21, à augmenter la capacité électrique par énergies renouvelables, des solutions viables sont déjà mises en œuvre dans le grand sud de Madagascar : 7 localités ont été électrifiées entre novembre et février derniers, grâce à l’installation de centrales solaires photovoltaïques par la Fondem et ses partenaires locaux.

Aujourd’hui, moins de 5 % de la population du sud de Madagascar dispose de l’électricité. Grâce au projet Boréale, mené par la Fondem, ce sont 20 000 habitants supplémentaires qui peuvent désormais profiter d’un service électrique de qualité, et respectueux de l’environnement. Le quotidien dans les foyers s’est nettement amélioré, particulièrement pour les femmes et les enfants, les activités économiques peuvent se développer et se prolonger une fois la nuit tombée et les habitants se sentent en sécurité : les rues éclairées éloignent désormais les « dahalos », voleurs de bétail nocturnes.

Le projet « Boréale » s’inscrit parfaitement dans les objectifs de la COP 21. Le vendredi 18 mars, le chef de l’État malgache, M. Héry Rajaonarimampianina, accompagné de l’ambassadeur de l’Union Européenne à Madagascar, M. Antonio Sanchez, ont inauguré la centrale solaire de Mahatalaky, l’une des 7 localités équipées.

Pour mener à bien ce projet, la Fondem a pu compter sur le soutien financier de ses partenaires : l’Union Européenne, l’ADEME, la Fondation Prince Albert II Monaco, la fondation d’entreprise Nexans, les sociétés Altawest et Sunna Design, ainsi que ses 10 000 donateurs, directement ou via la gamme AGIR du Crédit Coopératif.

KENYA :La plus grande centrale solaire d'Afrique orientale en projet


Greening Kenya

Le Kenya va construire une centrale solaire dans le comté de Garissa (nord du pays), la plus grande du genre au niveau de l'Afrique de l'Est, selon l'Autorité de l'électrification rurale du Kenya (REA).

La nouvelle usine, dont la réalisation nécessitera un investissement de 128 millions de dollars qui sera financé par le gouvernement chinois, devra produire 55 MW nécessaires pour l'approvisionnement de 625.000 foyers à l'échelle de la région, a précisé la REA, citée par des médias.

Les travaux de construction de la centrale, qui s'étalent sur un an, devraient démarrer en juillet prochain, a fait savoir l'agence étatique chargée de la réalisation de ce projet, qui permettra également la création d'environ 1.000 emplois et aura un impact important sur le développement socio-économique de la région nord du pays.

Outre l'énergie solaire, le pays a résolument pris le pari d'investir dans d'autres sources propres, renouvelables et bon marché, en particulier la géothermie.

En effet, le Kenya a plus que doublé sa production énergétique issue de la géothermie à 609 MW ces dernières années, soit plus d'un quart de sa production globale d'électricité, occupant ainsi le 8è rang à l'échelle mondiale avec 5 % de la production.

FRANCE : Enerplan propose deux mesures concrètes pour enrayer le recul du marché du solaire thermique


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Enerplan syndicat des professionnels de l'énergie solaire et UNICLIMA syndicat des industriels du génie climatique, ont consolidé leurs éléments statistiques pour ajuster l'évaluation du marché 2015 de la chaleur solaire en France. Avec 101 450 m² (71 MWth) installés en 2015, ce marché régresse de 33% par rapport à 2014, avec une baisse plus marquée pour le chauffe-eau solaire individuel (- 44%) que dans le collectif (- 22%). La chute des prix de l'énergie fossile qui impacte le marché de la rénovation n'est pas la seule justification à ce décrochage du marché de la chaleur solaire en 2015. La réglementation actuelle accentue la dynamique de contraction du marché. Enerplan tire la sonnette d'alarme et propose deux mesures concrètes pour enrayer le recul du marché dès 2016. 

1/ Pour le marché de la maison individuelle en rénovation : mettre fin à la concurrence fiscale déloyale entre le chauffe-eau solaire et le chauffe-eau thermodynamique. A cette fin, nous proposons de plafonner la dépense éligible pour le CET afin d'avoir plus d'équité sur le marché de la rénovation, ce qui par ailleurs fera faire des économies au budget de l'Etat. 

Alors que l'assiette des dépenses éligibles au crédit d'impôt est encadrée depuis 2008 pour les équipements solaires thermiques avec une limite en €/m² (soit une assiette maximale de 2000 à 5000 € pour CESI, il n'y a aucun encadrement spécifique pour le chauffe-eau thermodynamique (CET). Cela entraîne des dérives commerciales constatées sur le terrain, avec des CET vendus à des prix proches du plafond du crédit d'impôt (16 000 €) pour appuyer sur le ressort de l'optimisation fiscale. 

2/ Pour le marché du collectif, il faut rapidement trouver une issue positive au problème de valorisation de la chaleur solaire collective dans le moteur de calcul RT2012 : en effet, la sous-estimation (de 15 à 30%) de la chaleur solaire collective dans le calcul réglementaire RT 2012 / à la productivité réelle est hautement préjudiciable à l'industrie solaire française. Elle conduit à beaucoup moins prescrire cette solution technique pour la production d'eau chaude, par effet du calcul réglementaire. Il faut rétablir le plus rapidement possible l'équité de valorisation du solaire thermique collectif dans le moteur de calcul RT 2012. 

Cela devient d'autant plus urgent, que la bonification du droit à construire dont nous attendons la sortie du décret, s'appuiera sur une performance RT 2012 -20%. Cette bonification en contrepartie d'efficacité énergétique, pourrait pallier le droit à surconsommer prorogé jusqu'en 2018 qui a fait sortir le solaire des programmes de logements neufs. 

« ENERPLAN a alerté le ministère du logement depuis plus de 2 ans sur le problème de sous-valorisation de la chaleur solaire collective dans le moteur de calcul RT2012. Nous en appelons à la ministre Emmanuelle Cosse, pour accélérer le retour du solaire thermique dans les immeubles collectifs neuf d'où la RT 2012 l'a fait sortir ! Par ailleurs, nous espérons que les parlementaires et le gouvernement seront réactifs vis-à-vis de l'encadrement du crédit d'impôt pour le chauffe-eau thermodynamique, pour rétablir de l'équité fiscale vis-à-vis du chauffe-eau solaire et éviter les pratiques éco-délinquantes par ailleurs » déclare François Gibert, vice-président du syndicat.

PHILIPPINES : Panasonic a fait don de plus de 50.000 lanternes solaires


Le « Projet des 100 mille lanternes solaires » de Panasonic Corporation a dépassé son échéance de mi-parcours, le nombre cumulatif de lanternes solaires données ayant dépassé les 50 000 le 10 mars 2016.

Ce projet a été lancé en février 2013 avec un don de 3.000 unités en Birmanie, d'autres dons ont ensuite été effectués dans d'autres régions d'Asie et d'Afrique sans accès à l'électricité.

Le nombre de lanternes solaires données était de 10.000 pour 3 pays au cours de l'exercice 2013, 14 114 pour 10 pays au cours de l'exercice 2014 et 20.364 pour 11 pays au cours de l'exercice 2015. Au cours de l'exercice 2016, Panasonic poursuit ses dons de lanternes solaires, et, le 10 mars 2016, 702 unités ont été données à la province de Yen Bai au Vietnam.

Le nombre total de lanternes solaires données a alors dépassé les 50.000. Ensuite, à la mi-mars 2016, Panasonic a fait don de 2 400 unités au Cambodge et de 760 unités au Bangladesh. Qui plus est, des dons seront faits à l'Indonésie, à l'Inde, et à la République démocratique du Congo d'ici fin mars 2016, portant le total à plus de 60.000 unités.

Le « Projet des 100 mille lanternes solaires » est l'une des activités de citoyenneté d'entreprise de Panasonic (activités de contribution sociale) utilisant les « produits » fabriqués par la société.

Plus de 1,2 milliard de personnes* vivent encore sans accès à l'électricité dans le monde. Le manque d'éclairage électrique exerce un impact considérable sur la santé, l'éducation, la génération de revenus et la sécurité la nuit. Panasonic espère pouvoir atténuer les défis sociaux qu'affrontent les habitants de pays en développement et émergents qui vivent sans accès au réseau. La société espère également apporter des changements positifs à leur vie en faisant don de petits dispositifs d'éclairage alimentés par l'énergie solaire. Panasonic a également fait don de lanternes solaires pour aider des communautés affligées par des catastrophes naturelles à grande échelle ou par des épidémies.

Panasonic souhaite faire don de 100.000 lanternes solaires dans le cadre de ce projet d'ici 2018. En principe, les destinataires sont des organisations à but non lucratif, non gouvernementales, humanitaires et internationales. À ce jour, 80 organisations de 16 pays ont reçu ces lanternes solaires.

Les rapports de ces organisations ont indiqué que ces lanternes solaires ont été employées de façon efficace pour diverses activités couvrant les études des enfants, l'alphabétisation des adultes, des accouchements et un traitement médical plus sécurisés, ainsi que la génération de revenus, et ont permis d'améliorer la qualité de vie des habitants de zones rurales non reliées au réseau électrique.

Panasonic indique vouloir continuer à accélérer ses efforts dans le cadre du Projet des 100 mille lanternes solaires dans le but de faire don de 100 000 unités d'ici 2018, son 100e anniversaire, et renforcer ses efforts pour contribuer à la réalisation des « Objectifs de développement durable (ODD) » adopté par des leaders mondiaux aux Nations-Unies en septembre 2015.

*Source : International Energy Agency (IEA), World Energy Outlook 2015 .